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On se rappelle d'elle comme la période qui a grandement impacté l'économie européenne. Les historiens estiment ces trois décennies comme celles qui ont vu le niveau de vie des français évolué. Il convient cependant de se demander le pourquoi de cette estimation. Dans cet article, nous nous proposons de vous éclairer sur les Trente Glorieuses.
Les Trente Glorieuses, qu'est-ce c'est ?
Les Trente Glorieuses, c’est un chrononyme rétrospectif créé par Jean Fourastié en 1979. Ils désignent la période d'une trentaine d'années qui a suivi la fin de la Deuxième Guerre Mondiale (1945). Cette période a été marquée par une forte croissance économique, l'accroissement rapide du pouvoir d'achat, le plein emploi, l'essor de la consommation de masse. Cette croissance n’a pris fin dans la grande majorité des pays industrialisés occidentaux qu’avec le premier choc pétrolier de 1973.
L'expression est inventée par Jean Fourastié, économiste français, dans son livre "Les Trente Glorieuses ou la révolution invisible de 1946 à 1975". Ce livre fait référence aux "Trois Glorieuses", aux journées révolutionnaires des 27, 28 et 29 juillet 1830. Les Trente Glorieuses constituent en réalité une révolution silencieuse porteuse de changements majeurs au niveau économique et social.
Les Trente Glorieuses, les caractéristiques
Cette période de croissance peut s'expliquer par :
- le retour vers une situation de plein emploi dans la majorité des pays industrialisés
- la reconstruction économique des pays dévastés par la guerre
- une croissance forte de la production industrielle
- le baby-boom et l'accroissement de l'espérance de vie qui augmente le nombre de consommateurs dans certains pays européens et nord-américains
- l'instauration du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en 1950 en France
- la forte croissance industrielle qui est facilitée par l'accès aisé à l'énergie à bas coût
- le rattrapage technologique, par rapport aux États-Unis, dans les pays dont le capital humain était important.
Bilan de la période
Les Trente Glorieuses ont eu un fort impact sur de nombreux domaines vecteurs de l'économie en Europe. Le Centre National d'Études Spatiales (CNES) naît à la fin des années 1961. Ensuite, en 1966, sont créés les Instituts Universitaire de Technologie (IUT). Les années 1969 voient l'élancement du premier Concorde. Le nombre de bacheliers français triple, preuve de la planification de l'augmentation des compétences. La majeure partie de ces étudiants sont les premiers de leurs familles à suivre des études supérieures. On remarque de 1960 à 1970 l'augmentation des salaires pour toutes les professions.
Les ménages ont donc la possibilité d'épargner et de s'équiper en électroménagers ; ce qui est plutôt synonyme de gain de temps. Les Trente Glorieuses ont également permis l'émancipation de la femme avec son accès à l'emploi. Les revenus des ménages ont donc été augmentés. En France, naît le droit aux femmes d'avoir un compte en banque et de disposer d'un chéquier en 1965. La concurrence attisée par la surproduction mondiale assure la transformation en chefs d'entreprises des paysans les plus expérimentés.
En somme
Les décennies suivantes ont surtout été marquées par les chocs pétroliers de 1973 et de 1979 puis plus tard par la crise économique de 2008. Cela a amené bon nombres d'analystes à les nommer "Les Vingt/trente Piteuses" par comparaison aux Trente Glorieuses. Ainsi, ces dernières sont considérées comme un âge d'or.
Il est nécessaire que chaque État ait de la richesse afin de subvenir aux besoins économiques de ceux qui le constituent. Dans ce but, plusieurs doctrines ou politiques économiques se sont succédé au cours des décennies. Parmi elles, il y a le mercantilisme. Qu'est-ce que c'est ? Quel est son but et son application dans les États ? Défilez lentement vers le bas pour connaître les réponses.
Qu'est-ce que le mercantilisme ?
Le mercantilisme est un terme inventé par les libéraux entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Il sert à définir le courant de pensée économique de ces derniers. C'est un système dont la doctrine est souvent pour les libéraux et administrateurs de cette époque un leitmotiv. Le mercantilisme, par définition, c’est aussi la protection de l'économie nationale. Il signifie en latin mercari (faire du commerce) ou mercante en espagnol (marchand). C'est aussi une doctrine qui prône le développement économique par l'enrichissement de la nation par l'or d'abord, le commerce et l'industrialisation ensuite.
Mais des points de vue divergent dans le rang des mercantilistes malgré l'existence de lignes sur lesquelles ils s'accordent. Ainsi, on a le bullionisme qui est une forme de pensée économique utilisée par les Espagnols, les Italiens, les Portugais. Il consiste à accumuler les matières précieuses comme l'or et l'argent pour définir la richesse. Mais chez les Français, le mercantilisme est caractérisé par la forte industrialisation. Pour les Anglais, la richesse sera maintenue par une forte exportation contre une faible importation.
Le mercantilisme à l’ère de la mondialisation
Malgré qu'il s'agisse d'un concept ancien, le mercantilisme est toujours d'actualité. On peut aisément l'identifier à la balance commerciale excédentaire de certains grands États. Vu les bases de l'économie actuellement en Chine, elle est un pays mercantiliste. La Chine est l'usine du monde. Elle met en mesure des idées protectionnistes qui rendent le pays moins ouvert aux expatriés. Cela rend aussi le pays indépendant en matière de production et de finances. L'Allemagne est sur la même lancée et forme avec la Chine, les États les plus solides sur le plan économique. Et pour fragiliser un tant soit peu la Chine, les États-Unis de Donald Trump usent de certains principes du mercantilisme.
On doit reconnaître que le mercantilisme n'est pas aussi mal. Il permet à l'État d'être économiquement bien assis et de subvenir à ses besoins. Il rend un État libre, indépendant. Néanmoins, il faut garder à l'esprit que l'accumulation de biens peut conduire à des conflits. Enfin, le mercantilisme du vieux temps est aujourd'hui une sorte d’altermondialisme. Les mesures protectionnistes, les droits de douanes et les taxes sur les produits exportés assurent une entrée de fonds pour l'État. Un pays qui importe plus qu'il n'exporte reste économiquement faible. Et il faut peut-être user du mercantilisme pour équilibrer la balance commerciale.
Le nationalisme est un sentiment qui est très exacerbé aujourd'hui en Europe. En témoignent les dernières législatives européennes. Généralement, certains essayent de faire le distinguo entre nationalisme et xénophobie. Mais peut-on être nationaliste sans être xénophobe ? La question mérite d’être posée, tout comme la réponse mérite d’être donnée.
Différence étymologique mais pas idéologique
Par définition, la xénophobie est la peur de l'étranger. Le mot vient du grec xéno qui veut dire ‘‘étranger’’ et phobos qui signifie ‘‘peur’’. Néanmoins, il ne faut pas classer la xénophobie dans la catégorie des phobies humaines. C'est un sentiment qui se développe avec l'éducation et le milieu. Le nationalisme, quant à lui, est un sentiment politique qui prône un patriotisme à outrance. Aujourd'hui, le nationalisme est prôné par les groupes d'extrême droite. Le nationaliste s'identifie de facto à une nation alors que le xénophobe s'identifie à une région, à une ethnie ou à un pays. Néanmoins, est-ce une raison pour dire que la xénophobie et le nationalisme sont différents ?
Non, bien évidemment. Les deux ont un mécanisme de pensée identique : un auto-centrisme assumé. Le nationaliste et le xénophobe sont des individus qui pensent directement que tout ce qui ne vient pas de leur milieu est mauvais. Les politiques nationalistes prennent parfois des décisions qu'on peut qualifier de xénophobe. On peut citer en exemple l’interdiction de parler une langue issue de tel pays où de telle ethnie. Voilà une décision qui est fondamentalement xénophobe, voire raciste. Mais c'est le genre de prises de position qu'on retrouve chez certains nationalistes.
Pourquoi un xénophobe n'est pas forcément nationaliste
Le nationalisme n'est pas une mauvaise chose en soi tant qu'il ne débouche pas sur un rejet de l'autre. Aimer son pays n'est pas mauvais. Bien au contraire. Ce qui est mauvais, c'est d'exclure toutes les autres couches de la population. Et c’est le cas pour les xénophobes. Néanmoins, il fait être clair sur un point, si tout nationaliste est forcément un peu xénophobe, tout xénophobe n'est pas forcément nationaliste.
La xénophobie, à l'échelle d'une région, d'une Province ou d'une ville, est un handicap à l'établissement d'un état nation. Le xénophobe ne s'identifiera pas forcément à une identité nationale mais plutôt à sa région. Il dira "Je suis de telle région avant d'être de tel pays". Cela va à l'encontre de tous les principes mêmes du nationalisme.
En résumé, le nationalisme et la xénophobie sont des courants de pensée assez similaires. Ils se complètent mais ils ne sont pas toujours compatibles.
L'altermondialisme est un mouvement qui est en contestation à la mondialisation unipolaire. Le terme altermondialiste englobe plusieurs mouvements de pensées différentes. Voici un débit d'explication à ce mot.
Altermondialiste : étymologie, prémices et histoire
Un altermondialiste est un individu qui se réclame du mouvement altermondialiste. C'est un néologisme qui vient de la fusion entre ‘‘alter’’ (autre) et ‘‘mondialisation’’. L'altermondialisation est une vision du monde qui est née dans les années 80. Il s'agit d'un mouvement de contestation qui refuse la vision très anglo-saxonne de la mondialisation. Les altermondialistes ne sont pas contre la mondialisation. Ils disent plutôt qu'ils préfèrent une mondialisation à plusieurs vitesses où chacun est maître de son destin. Cette philosophie est partagée par une grande partie des altermondialistes. Néanmoins il existe des courants plus conservateurs proches de mouvement d'extrême droite ou d'extrême gauche. Ceux-ci privilégient plutôt un protectionnisme économique radical qui est aux antipodes de la mondialisation.
C'est pour cela que lorsqu'on parle d'altermondialisme, on évoque souvent des mouvements. Cette hétérogénéité est l'un des points faibles du grand ensemble. Cependant, il existe quelques points communs aux altermondialistes. La plupart d'entre eux se réclament également du mouvement écologique. Ils sont également ouvertement anti-FMI, anti-banque mondiale, Anti-OCDE, anti-OMC... Ils sont contre toutes les instances qui entretiennent selon eux des inégalités.
Être altermondialiste au XXIe siècle
Si à ses débuts l'altermondialisme a fait beaucoup d'émules, aujourd'hui le mouvement est à bout de souffle. Il fait l'objet de beaucoup de critiques. Le point principal qu'on reproche au mouvement altermondialiste est son hétérogénéité. Il s'agit d'un ensemble éclectique qui a du mal à se mettre d'accord sur des préoccupations importantes. Cela enlève déjà une certaine crédibilité au mouvement. De plus, certains spécialistes analysent ce mouvement plus sous le prisme social que celui politique. Néanmoins, il faut préciser que tous les mouvements altermondialistes ne sont pas logés à la même enseigne. Certains ont su s'organiser et obtenir gain de cause.
Un autre point important qu'on reproche aux altermondialistes est leur positionnement purement contestataire. Ils sont considérés par certains comme des personnes qui prennent constamment le contre-pied de l’ordre général sans proposer eux-mêmes des solutions. Une telle démarche est négative et contre-productive, selon les critiques. De plus, les rares alternatives offertes par les altermondialistes sont jugées comme étant archaïques. Sur le plan économique, par exemple, un marché mondial marqué par un fort protectionnisme est impossible. En fait, l'économie des différentes nations est interdépendante et l’autarcie ne serait qu’un suicide économique.
L’industrialisation est un processus économique qui favorise le développement des nations. Elle a pris naissance lors de la révolution industrielle et a favorisée la prospérité de beaucoup de pays. Mais elle a réellement connu du succès à partir de certaines théories de fonctionnement élaborées par de célèbres industriels. C’est le cas du fordisme développé par H. Ford. À travers cet article, découvrons ce que c’est que le fordisme et s’il est toujours d’actualité en industrie.
Qui est Henry Ford ?
Henry Ford est né le 30 juillet 1863, à Dearborn, dans le Michigan aux États-Unis. Célèbre industriel, il est le fondateur de marque automobile qui porte son nom: Ford. Il a aussi développé une méthode industrielle dérivant de son nom (le fordisme). Il s’agit d’un mode de production en série. Il s’imposa dans l’industrie automobile avec la création de la Ford T. Cette voiture a été produite à plus de 16 millions d’exemplaires à partir de son modèle de production de masse. Il implanta sur les autres continents des unités de production de ses différents modèles automobiles. Il s’investit aussi dans l’aviation. Mais il ne connut pas autant de succès dans ce domaine que dans celui de l’automobile. Ford mourut le 7 avril 1947 à Dearborn.
Que savoir du fordisme ?
Par définition, le fordisme est un modèle d’organisation d’entreprise mis en œuvre par Henry Ford en 1908. C’est un mode de gestion basé sur les principes d’organisation du travail instaurés par Frederick Taylor à travers le taylorisme. C’est un modèle de production standardisée de masse et qui repose sur des principes de fonctionnement. Le premier principe est la division du travail. Cela consiste en la séparation et la répartition des tâches. Alors, chaque personne dans l’organisation sait exactement ce qu’elle a à faire.
Ainsi, l’on distingue la division verticale, qui fait la séparation entre la conception et la réalisation, et la division horizontale. Celle-ci, consiste en une parcellisation des tâches. Chaque activité est décomposée en une tâche spécifique à faire. C’est ce qui est l’origine de l’apparition d’une chaîne de montage. Le deuxième principe est la standardisation permettant la production de masse. Le dernier principe important est l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Cela passe naturellement par l’augmentation du salaire.
Le fordisme de nos jours
Le fordisme est tout d’abord une méthode de production industrielle. Son plus grand apport à l’industrie est principalement la création d’une ligne de montage. Encore appelée travail à la chaîne, c’est une méthode de production de grande masse. Ce modèle est utilisé dans toutes les fabrications industrielles modernes. La raison de sa longévité est qu’il est un mode de gestion qui permet de gagner du temps et d’augmenter la production.
Les procédés de fabrication sont pré-élaborés et il ne reste qu’à les appliquer. Pour la fabrication d’un produit, toutes les étapes nécessaires sont donc connues. Ce qui reste à faire est de les assembler. Les travailleurs ont alors un rythme de travail à respecter pour obtenir dans les délais le produit désiré. Le fordisme est aujourd’hui à l’origine du développement de la robotisation. Sous forme moderne, le fordisme est toujours présent dans l’industrie automobile et d’autres secteurs industriels.
Chaque domaine d’activités a ses attributions et son vocabulaire. Ainsi, dans le secteur de la comptabilité, il y a la notion du coût marginal. En savoir un peu plus sur le coût marginal et sur son utilité pour les entreprises, c'est dans cet article.
Définition de coût marginal
Par définition, le coût marginal est le coût additionnel que la dernière unité de production dans une chaîne donne. Il est également utilisé pour donner une prévision sur les prix de nouvelles marchandises mises sur le marché ou de marchandises fabriquées. Le coût marginal comporte toujours des charges variables directes et indirectes, il s'agit des charges supplémentaires. Lorsque la structure subit une modification, le coût marginal peut se retrouver en plus des charges variables, avec des charges fixes en lien direct avec la production. Mathématiquement, le coût marginal n'est rien d'autre que la dérivée du prix total comparée à toute la quantité produite.
Pour faire son calcul, il faut faire le rapport entre la variation du prix total (lui-même variable) et la variation du nombre produit. Le coût marginal est qualifié de prix moyen quand celui-ci est à son niveau le plus bas. Cela correspond au niveau de fabrication où le bénéfice par unité produite est le plus élevé. Ce niveau est appelé ‘‘optimum technique’’ ou ‘‘productivité’’. Par contre, lorsque le coût marginal est le même que la recette marginale, le bénéfice en général est donc à son niveau le plus élevé. Cela correspond à un niveau de fabrication qualifié d'optimum économique ou de rentabilité.
Le coût marginal et les entreprises
Pour une entreprise, déterminer le coût marginal de sa production revient à déterminer, si la production d'une unité supplémentaire est rentable ou non à la société. En effet, une entreprise ne vise pas à réduire le prix de chaque unité fabriquée mais plutôt le prix global de fabrication par unité fabriquée. Le calcul et l'utilisation du coût marginal passe par l'utilisation de fonctions, de formules et de connaissances mathématiques. Quand le rendement d'une société diminue, ceci implique que le coût marginal augmente. En effet, un rendement décroissant fait penser au fait que, chaque nouvelle unité fabriquée vaut plus chère que l'unité produite précédemment.
Ce n'est que pour les productions de 15 à 20 séries que le coût marginal est uniquement composé de charges variables. Entre 30 et 35 séries, il y a en plus des charges variables, une augmentation considérable des charges dites fixes. Cependant, afin d'exploiter à bon escient les données issues du calcul du coût marginal et pour que cela soit profitable à l'entreprise, il y a un certain nombre de données à consulter impérativement. Il s'agit entre autres de la flexibilité des tarifs surtout en matière de sous-traitance, des considérations commerciales ou encore le suivi du profit et de la profitabilité.
Pour conclure
Lorsqu'on parle de théorie marginaliste, cela implique que lorsque le coût marginal évolue en augmentant, le coût d'opportunité baisse. En outre, si le coût marginal est plus bas que le coût moyen, ce dernier diminue. Par contre si le coût marginal est plus élevé que le coût moyen, alors le prix moyen augmente. Le coût marginal participe à l'optimisation du potentiel de fabrication de quelques outils qui aident à la prise de décision.
Au début du XXe siècle, en tenant compte de l'inflation, le baril de pétrole coûtait moins de 20 $. Aujourd'hui, on en est à plus du double. Voici un petit guide qui s'intéresse à l'évolution du prix du baril de pétrole ces dernières décennies.
Chocs pétroliers et cours du baril de pétrole ces 50 dernières années
Avant le premier choc pétrolier de 1973, le prix du baril de pétrole était influencé par des évènements mondiaux comme les deux guerres mondiales ou dans une moindre mesure la crise de 1929. ‘‘Choc pétrolier’’ est un terme qui désigne les conséquences d'un changement brusque de l'offre de pétrole brut sur l'économie de la planète. Le choc pétrolier est en fait un mécanisme qui combine augmentation des prix et hausse de la consommation. La première conséquence des chocs pétroliers est une hausse brutale du prix du baril. Dans l'histoire, on distingue trois grands chocs pétroliers :
- Le choc pétrolier de 1973
Connu comme le premier choc pétrolier de l'histoire, le choc de 1973 est la conséquence directe de la guerre du Kippour. Cette dernière a opposé Israël et une coalition de pays conduite par l’Égypte et la Syrie, en 1973. Les États arabes membres de l'OPEP ont refusé de livrer du pétrole aux pays occidentaux qui soutenaient alors l'état hébreu. Il faut ajouter à cela le fait que le système de Bretton Woods est abandonné dès 1971. Les conséquences sont brutales. Le prix de l'essence a tout simplement quadruplé au cours de l'année 1973. Le cours du fioul et des autres produits dérivés s'est également envolé.
- Le choc pétrolier de 1979
Six ans plus tard, le conflit entre l'Irak et l'Iran a déclenché un second choc pétrolier. Le cours du pétrole a cette fois-ci doublé "seulement".
- Le choc pétrolier de 2008
Il s'agit du dernier choc pétrolier en date. C'est la résultante d'un ensemble de facteurs comme la hausse de la demande, une spéculation débridée et la crise économique mondiale de 2008. Le prix du baril du Brent est passé de 96 $ à 144 $ en à peine six mois. Heureusement, cette hausse ne s'est pas fait sentir au niveau du prix du carburant.
En dehors des chocs pétroliers, le prix du pétrole a oscillé au cours des dernières décennies en tenant compte de l'offre et de la demande. Aujourd'hui, le prix du baril de pétrole tourne autour de 60 $.
Quelles perspectives pour le cours du pétrole ?
Depuis le premier choc pétrolier, le cours du baril de pétrole fait partie d'enjeux géopolitiques et économique majeurs. Il est au centre des politiques économiques des pays occidentaux et des pays de l'OPEP. Avec la demande croissante en automobile de grands marchés comme l'Inde, la Chine et les pays d'Amérique latine, il est fort probable que le prix du baril augmente. Cependant, prévoir le prix du baril de pétrole sur les prochaines années n'est pas aussi facile car, la situation géopolitique de la planète laisse planer encore de gros doutes. Les sanctions américaines sur l'Iran ou la possibilité d'une guerre économique entre des États producteurs sont des perspectives qui rendent une prévision incertaine.